Avec la montée en flèche de l’externalisation dans les pays du Maghreb, cette initiative de l’Hexagone tombe à pic pour développer encore plus le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).
La France souhaite en effet rencontrer les pays maghrébins en vue d’améliorer la croissance des TIC dans la région. C’est ce qu’a révélé Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique en France, à l’occasion de la conférence internationale DigiWorld Summit à Montpellier. Après avoir rencontré les ambassadeurs, il établira cette fois-ci le contact avec les ministres responsables des TIC dans les pays du Maghreb.
Plutôt que se soumettre à la concurrence, Mahjoubi aspire à ce que les pays du Maghreb puissent « créer ensemble les capacités pour un développement commun » en Méditerranée, après sa rencontre avec les ambassadeurs. Il mise en effet sur une progression durable du secteur numérique dans le bassin méditerranéen en axant son discours sur la coopération. C’est selon lui sur cet aspect fondamental qu’il faut travailler principalement.
Le secrétaire d’État français en a profité, lors de la 39e édition du DigiWorld Summit, pour souligner l’importance stratégique des TIC dans l’économie des pays du Maghreb. Selon lui, les nations maghrébines sont « la porte d’entrée du secteur numérique sur le continent » et les redoutables concurrents de l’Afrique du Sud sur le continent africain.
Encore un moyen pour promouvoir l’externalisation
Le secteur numérique occupe une place prépondérante au Maghreb, notamment dans l’externalisation des activités des investisseurs étrangers. La Tunisie est actuellement en tête dans le développement des TIC au Maghreb ; le secteur contribue à hauteur de 7,5 % du PIB et connaît une hausse considérable (+14%). De plus, il comprend 31 % des exportations industrielles et regroupe 1200 entreprises avec un effectif total de 9 % de la population active. En 2016, le pays du Jasmin a enregistré 364 centres de contact sur son territoire avec 22 000 personnes réalisant un chiffre d’affaires de près de 270 millions d’euros.
Les infrastructures informatiques et de télécommunication sont en effet un des 5 piliers de l’investissement venu d’ailleurs avec la stabilité politique, la proximité géographique, les ressources humaines et une population portée sur la culture occidentale.
Cette démarche de la France est aussi profitable pour l’Algérie sur le plan international. De nouvelles rencontres, axées sur l’avenir des business angels en Algérie, auront lieu chaque fin de mois. En outre, les réunions se multiplient à Paris et dans les villes d’Alger, Oran, Bouïra entre autres.
Si vous avez besoin de plus de renseignements sur la Tunisie, pays du Maghreb phare de l’externalisation, contactez-nous.